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Grande Guerre — La bataille d'Amiens
Après la révolution russe de 1917 le nouveau gouvernement bolchevique conclut rapidement la paix avec l'Allemagne.
Ainsi libérée du front est, l'Allemagne amassa ses troupes sur le front ouest au printemps de 1918 dans un effort concentré visant à briser les lignes britanniques et française. Malgré certains succès retentissant, les Allemands ne réussirent jamais à percer les lignes alliés. En août 1918, les Britanniques, les Français et les Américains arrivés depuis peu sur le front, contre-attaquèrent.
Pendant ce temps les Canadiens étaient postés à la crête de Vimy en France et évitèrent presque toutes les grandes batailles du printemps de 1918.
Reposés et prêts, ils joueront un rôle essentiel lors de ce que l'on appelle aujourd'hui l'offensive des Cent-Jours.
Les Allemands subir leur premier coup dur près de la ville d'Amiens en France. Après des mois de planification, les Canadiens déplacèrent discrètement leur position un peu au-delà de la ville. Lorsque les bombardements de l'artillerie canadienne commencèrent le 8 août, les Allemands furent entièrement pris au dépourvu.
Malgré l'épais brouillard qui enveloppait le champ de bataille, les Canadiens firent une belle avancée à travers les défenses allemandes. Aux côtés des troupes australiennes, de force égale, les Canadiens pratiquèrent une percée de 12 km dans les lignes allemandes un exploit qui changera le cours de la guerre.
Ce fut une des grandes réalisations de la Grande Guerre. Le général allemand, Erich Ludendorf, décrivit cet événement comme le jour noir de l'armée allemande en raison du grand nombre de soldats qui choisirent de se rendre plutôt que de se battre jusqu'à la mort.
La bataille d'Amiens marqua le début de la fin pour les armées allemandes qui ne parvinrent pas à se relever.
Pour la première fois la fin de la guerre était à portée de main.
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