L’histoire du Canada comme vous ne l’avez jamais vue!
Brian McKenna
Montréal (Québec)
En 1975, Brian McKenna était l’un des producteurs fondateurs de l’émission d’affaires publiques de la CBC, the fifth estate, qui a été primée par des oscars. Durant sa carrière de 37 ans, ce journaliste de Montréal s’est acquis une renommée internationale pour avoir documenté l’histoire du Canada au moyens des médiasque sont le film, la télévision et l’écrit. Tout au long de son éminente carrière, M. McKenna s’est toujours montré exceptionnellement apte à relever le défi de communiquer un sujet tel que l’histoire à l’aide de médias modernes et ce, avec originalité, détermination et un profond respect envers les personnes dont il raconte l’histoire.
Il a écrit pour des magazines et quotidiens tels que Saturday Night, Weekend Magazine, Literary Review of Canada, Cité libre, Montreal Gazette et Toronto Star. Il est coauteur d’une biographie de Jean Drapeau, ancien maire de Montréal, publiée chez Penguin Books. M. McKenna est surtout connu, cependant, pour les films et les documentaires télévisés provocateurs qu’il a realisés sur l’histoire du Canada, notamment The Valour and the Horror; The Killing Ground; War at Sea; Web of War; War of 1812; Fire and Ice: The Rocket Richard Riot; Chiefs; Korea: The Unfinished War, et Memoirs of Pierre Trudeau.
C’est en avril 2007 qu’a débuté la minisérie La Grande Guerre sur les ondes de CBC TV, marquant une façon nouvelle d’approcher le documentaire historique pour la télévision. La Grande Guerre raconte l’histoire de 150 descendants directs de vétérans canadiens de la Première Guerre mondiale, rassemblés dans le but de retracer le vécu de leurs ancêtres au front.
Pour les auditions, chaque candidat devait apporter un objet de famille et en raconter l’histoire. Ces récits et ces objets ont été intégrés au scénario, ce qui a aidé à mieux comprendre les répercussions que cette guerre a eues sur la vie des familles canadiennes. « L’histoire observationnelle », c’est ainsi que M. McKenna décrit sa démarche. Il estime que le fait d’impliquer des familles dans le récit de l’histoire sociale relève non seulement du bon cinéma, mais permet du même coup aux prochaines générations de Canadiennes et de Canadiens de mieux retenir et partager les leçons de notre passé.
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