Manteau de pluie Inuit

Les manteaux de pluie en boyau naturel sont parfaits pour les conditions climatiques difficiles de l’Arctique et sont plus imperméables que les manteaux en fourrure.

Écrit par Amelia Fay

Mis en ligne le 11 juillet 2016
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Les manteaux de pluie en boyau naturel montrent bien à quel point les peuples autochtones utilisaient toutes les parties des animaux qu’ils chassaient.

Ce manteau est composé de bandes de peau d’intestin de baleine, cousues ensemble avec du fil noir, plutôt qu’avec les tendons habituels (qui auraient accru son imperméabilité, puisque les tendons prennent de l’expansion lorsqu’ils sont mouillés, bouchant ainsi les trous de l’aiguille).

Contrairement aux autres manteaux en boyau naturel de la collection du musée de la HBC (de l’est de l’Arctique), celui-ci, provenant des Inuits du delta du Mackenzie, a été délicatement décoré de touffes de plumes et de becs de stariques cristatelles.

Les manteaux en boyau naturel étaient parfaits pour les conditions difficiles de l’Arctique, étant plus imperméables que les manteaux de fourrure habituels. On les portait pour les expéditions en kayak ou pour pêcher à marée basse, et même lors de certaines cérémonies et danses.

Ce manteau a été donné à la collection de la HBC, probablement dans les années 1920, par l’inspecteur des postes de traite de la partie nord du fleuve Mackenzie.

Amelia Fay est conservatrice de la collection de la HBC au Musée du Manitoba.

Cet article a été publié à l’origine dans le magazine Canada’s History, août-septembre 2016.

Cet article est aussi offert en anglais.

Relié à Premières nations, Inuit et Métis